On arrête pas d’entendre dire que l’email-marketing, c’est terminé.
Que les réseaux sociaux l’ont remplacé.
Et qu’il n’y a plus que des ploucs et des grabataires qui envoient des newsletters.
L’email-marketing, c’est pas un truc branché.
Simplement, c’est un truc qui rapporte. Beaucoup.
Les “experts en réseaux sociaux” et autres losers qui squattent Facebook et Twitter 15 heures par jour :
- Regardent des photos de chats…
- S’échangent des vidéos de clashs entre starlettes de la TV…
- Partagent leur indignation à propos de la dernière petite phrase d’un politicien dégénéré, qui les a scandalisé pendant qu’ils mangeaient leur goûter…
- Consacrent leur carrière et leurs journées à obtenir plus de likes sur Facebook ou davantage de retweets, parce qu’ils n’ont pas forcément matière à jouer à “c’est qui qui a la plus grosse” dans la vraie vie…
- Ont vécu des réussites que beaucoup de leurs pairs leur envient, comme un retweet par un conseiller municipal…
C’est un peu comme les gameurs des années 2000 qui vivaient en autarcie avec un slip et un PC dans leur cave.
Sauf qu’eux, ils ne se prenaient pas au sérieux.
Parce que les addicts aux réseaux sociaux, ils ont transformé leur addiction en “carrière”.
Et en plus, ils utilisent des mots qui font “super pro”.
On ne peut pas dire qu’ils glandent h24 à mater des photos de chats et à s’indigner virtuellement.
Parce qu’ils appellent ça “faire de la veille”.
On ne peut pas dire qu’ils sont sur une voie de garage.
C’est juste qu’ils ont “décidé” de ne pas essayer de gagner de l’argent, après avoir constaté qu’ils ne le pouvaient pas…
Gagner 3 copecks, ils appellent ça “monétiser”.
Heureusement, il y a Maman ou les Assedic pour payer le loyer.
Bref.
Ce sont ces gens-là qui viennent prophétiser tous les 6 mois la fin de l’email-marketing.
On voudrait qu’ils reviennent quand ils nous auront montré que les réseaux sociaux leur rapportent autant d’argent.
Parce que la bulle a éclaté, et ça fait déjà un moment.
La réalité, c’est ça :
- Les entreprises qui ont encore des community manager les sous-payent au minimum légal (quand ils ne sont pas stagiaires bénévoles), parce qu’elles n’arrivent pas à rentabiliser leur travail…
- Les anglophones, eux, ont déjà délocalisé un bon nombre de leurs community managers aux Philipines pour 2 dollars de l’heure. Et, croyez-le ou non, pour beaucoup, c’est encore une perte sèche…
- De plus en plus de sites d’info retirent les commentaires sous leurs articles, après avoir constaté qu’ils apportaient autant au débat que les graffitis dans les pissotières… (il suffit de regarder les commentaires de n’importe quelle vidéo un peu connue sur Youtube pour perdre toutes ses illusions sur l’aspect social du web).
- Il y a quelques années, une étude de Forester Research avait montré que les taux de transformation issus des réseaux sociaux étaient de 10 fois inférieurs à tout le reste.
Et on n’a pas besoin, d’ailleurs, de faire une étude pour le constater.
Envoyez une promo à votre mailing-list.
Envoyez la même promo sur votre page Facebook.
Ou pire, sur votre compte Twitter.
Puis comparez les résultats…
Vous aurez probablement entre 10 et 30 fois plus de ventes venant de votre mailing-list, à “reach” égal.
C’est la raison pour laquelle on ne PEUT PAS remplacer le mailing par les réseaux sociaux.
Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas utiliser Facebook et Twitter.
Ça veut dire qu’on ne peut pas utiliser QUE ça.
Parce que ça serait suicidaire.
Lorsque vous avez une mailing-list de 10 000 ou 20 000 inscrits, vous pouvez littéralement obtenir des revenus SUR DEMANDE.
Besoin de finir les paiements d’une voiture ?
Vous envoyez une promo à votre mailing-list.
Besoin de vous payer des vacances au soleil ?
Vous envoyez une promo à votre mailing-list.
Un souci de santé qui vous oblige à des dépenses non prévues ?
Vous envoyez une promo à votre mailing-list.
Il n’y a pas d’autre moyen plus efficace aujourd’hui de générer des revenus SUR COMMANDE…
(à part les mailings papier, qui sont eux-aussi, complètement ringards aux yeux des bisounours du business…
Et c’est justement parce que plus grand monde ne les utilise dans beaucoup de thématiques que c’est le moment de le faire…).